La globalisation économique a de profondes répercussions sur la vie au travail et les conditions de travail, partout dans le monde, en raison des mutations technologiques, des changements dans les structures des entreprises, de la concurrence acerbe et de l’internationalisation croissante.
Avec pour conséquence, l’apparition de nouvelles pathologies : stress psychologique, allergies, maladies infectieuses, cancers professionnels, troubles musculo-squelettiques.
A ce phénomène de la mondialisation se conjugue le changement de la démographie de la main d’œuvre. Le vieillissement de la main d’œuvre, avec l’allongement de l’âge de la retraite, les mesures destinées à empêcher l’exclusion des travailleurs âgés sont d’actualité et ont une incidence au niveau de la santé.
Ainsi, à une approche individuelle et médicale est préférée une approche collective et pluridisciplinaire. Il s’agit d’une grande mutation qui s’impose avec comme conséquences :
dans l’objectif d’accompagner les employeurs qui restent responsables de la sécurité et de la protection de la santé de leurs salariés.
La loi du 8 aout 2016, suivie de la loi du 2 août 2021, accélèrent le processus : moins de visites médicales réalisées exclusivement par un médecin du travail, maintient d’un suivi individuel de la santé des salariés par une infirmière, plus de prévention à destination de groupes de salariés, de branches d’activités, de types de pathologies.