La désinsertion professionnelle est le processus pouvant conduire une personne à perdre durablement son emploi ou à ne plus pouvoir y retourner.
Cela peut être lié à :
Ce terme est proche de celui de maintien dans l’emploi, mais il va plus loin.
Selon l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), il faut agir le plus tôt possible, à différents niveaux :
La PDP ne se limite pas aux salariés en arrêt de travail mais s’envisage tout au long du parcours professionnel. La PDP consiste dans l’idéal à agir bien en amont. Elle vise, à terme, à réduire le nombre d’inaptitude, et donc de perte d’emploi.
L’attention doit porter sur les problèmes de santé avérés mais aussi sur les signaux dit faibles qui pourraient compromettre à plus ou moins long terme le maintien en emploi d’un travailleur.
Cela implique la mise en œuvre d’une politique d’adaptation collective et préventives des facteurs de santé au travail tout au long de la vie professionnelle du début de carrière jusqu’à la retraite,
Cette démarche induit de :
La lutte contre la désinsertion professionnelle concerne plusieurs acteurs :
Chacun a un rôle à jouer, à la fois au niveau individuel et collectif.
Deux niveaux d’action complémentaires :
Au niveau individuel, il s’agit de prendre en compte :
Au niveau collectif, il s’agit d’agir sur :
Ces deux niveaux doivent être conjugués ensemble pour être efficaces.
Agir collectivement est essentiel pour prévenir la désinsertion professionnelle.
Par exemple, en améliorant l’organisation du travail ou en repensant l’aménagement des postes, on peut éviter que des situations individuelles deviennent problématiques.
Les actions de prévention de désinsertion professionnelle ne doivent pas concerner seulement les personnes victimes d’un accident ou d’une maladie professionnelle. Il s’agit de prévenir plutôt que de réparer une situation de handicap, d’usure ou d’inaptitude qui aurait pu être évitée.